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Grand Prix du Mexique 1965 : une première pour Honda et Ginther

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une enième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une énième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

IV Gran Premio de Mexico

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une enième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

C’est sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez à Mexico que se court en cette fin d’octobre 1965 le dernier Grand Prix de la saison de Formule 1.

Débuté par le GP d’Afrique du Sud, le championnat a été dominé totalement par Jim Clark qui a remporté 6 des 9 courses déjà disputées. Avant même que cette 10e et ultime manche se déroule, l’écossais ne peut plus être rattrapé et a déjà le titre en poche.

Toutes les équipes qui ont animé le championnat sont là. Clark fait figure de favori et sans surprise, domine la séance d’essai et se retrouve en pôle position.

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une enième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

Mais la concurrence n’est pas loin. Dan Gurney sur sa Brabham est à 0.07’’ et Richie Ginther sur Honda RA72 n’est qu’à 31 dixièmes. Cela promet une course ouverte en ce 24 octobre 1965.

Le tracé de 5km présente quelques gros freinages et une épingle très serrée où les voitures passent au ralenti. Mais sa caractéristique principale est qu’il se situe à 2285 mètres d’altitude ce qui en fait le circuit de Formule 1 le plus haut du monde. Cette particularité est un point important si l’on veut assurer le bon fonctionnement des moteurs. En effet, les problèmes de carburation liés à l’altitude deviennent le souci majeur des motoristes ce qu’Honda a très bien compris.

Afin de peaufiner les réglages de ses voitures, Yoshio Nakamura , le directeur de l’écurie japonaise, loue le circuit la vieille du Grand Prix ce qui va donner un avantage décisif à Honda.

Cette course revêt aussi une importance symbolique pour toutes les équipes engagées, car c’est la dernière avec les moteurs 1500cc. En effet, la réglementation a changé et en 1966 ce sont des 3 litres qui équiperont les Formule 1.

Dès le départ, Ginther prend les devants et profite des problèmes moteur de Clark. Il termine le 1er tour en tête suivi de Stewart et Spence,

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une enième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

L’écossais doit d’ailleurs rapidement abandonner tout comme Stewart, Brabham et Hill ce qui facilite grandement la marche en avant du natif d’Hollywood. Positionné à la 2e place, Dan Gurney sur Brabham-Climax accélère l’allure et remonte sur la tête en réalisant à plusieurs reprises le meilleur tour en course. Mais le pilote de la Honda n°11 reste serein. Il a la possibilité, grâce à une commande de richesse, d’augmenter la puissance de son moteur et peut donc voir venir fixant à 3 secondes d’avance le seuil minimum en dessous duquel il ne veut pas voir Gurney.

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une enième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

La fin de la course va se passer sans encombre pour Richie Ginther qui va passer la ligne d’arrivée avec 3 secondes d’avance, Mike Spence terminant 3e à 1 minute.

C’est la consécration pour l’équipe japonaise qui remporte ainsi sa première victoire en Formule 1. De même, pour son pilote n°1, l’heure de gloire est arrivée puisqu’il gagne son premier Grand Prix, lui qui avait si souvent terminé sur le podium sans jamais réussir à gravir la dernière marche.

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une enième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

Richie Ginther

Pour Richie Ginther, cette victoire restera sans lendemain. L’Honda RA273 avec son moteur 3 litres n’est pas prête pour le début de la saison qui suit et il faut attendre Monza en septembre pour la voir enfin sur la piste. Sans succès, puisque l’Américain abandonne tout comme au GP des Etats-Unis quelques semaines plus tard. C’est au Mexique qu’il obtiendra son meilleur résultat avec une 4ème place. À 37 ans, il juge qu’il est temps de tourner la page et de s’adonner à ses autres passions. Après avoir vendu son commerce de voitures, il décide de partir en combi Volkswagen et de vivre sans contrainte dans l’esprit des hippies de l’époque.

Amateur d’art, captivé par la civilisation indienne, créateur de bijoux, il va ainsi parcourir son pays et vivre en accord avec ses principes. En 1989, lors d’une visite chez son beau-frère dans la région de Bordeaux, il est victime d’une crise cardiaque et décède à 59 ans.

Fin mécanicien, pilote très fiable, joyeux drille, c’est un homme atypique et attachant qui disparaît ce jour-là.

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une enième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

Honda

Honda, avec cette victoire, ouvre son compteur. En 1967, John Surtees apporte un second succès à la marque en gagnant sur une Honda RA 300/1 le GP d’Italie à Monza. Les dirigeants japonais ne savent pas à ce moment-là qu’il leur faudra longtemps avant de revenir en haut de l’affiche.

En effet, après une saison 68 décevante Honda décide de se retirer et il faut attendre 1983 pour voir, à nouveau, le nom du constructeur japonais sur une Formule 1.

C’est comme motoriste qu’il revient en équipant l’écurie Williams. Rapidement, le succès arrive et c’est après deux titres constructeurs et 23 victoires que le binôme Williams/Honda se quitte et met fin à une fructueuse collaboration.

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une enième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

C’est avec McLaren que le japonais entame alors une lune de miel qui va durer 5 ans avec 4 titres constructeurs et 44 victoires.

Il est des GP de Formule 1 qui n’ont, à priori, aucune raison de laisser une trace marquante dans l’histoire de l’automobile. Parfois, cependant le destin s’en mêle et ce qui ne devait être qu’une enième manche du championnat du monde devient un jalon important dans la petite histoire des GP. C’est le cas pour celui du Mexique 1965. Dernière manche de la saison, titre déjà joué, personne ne pouvait imaginer qu’il verrait la première victoire d’Honda au championnat du monde F1 ainsi que la première et unique victoire d’un pilote méconnu, mais attachant : Richie Ginther.

Après un break de quelques années, Honda revient à la F1 en 2000. Mais ça, c’est une autre histoire.

 

Crédit Photos : Pinterest, F1Stats, Sportcardigest, HondaArchives.

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