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Tour Auto 2023 : Valence - Circuit Paul Ricard

Tour Auto 2023 : mon Tour vu de l’intérieur.

 

Suite : étape4 

 

4ème Etape : Valence-Circuit Paul Ricard.

 

Si j’en crois un ami, vu la veille du départ, c’est la 3ème journée la plus difficile. Après, ça déroule. J’espère bien que cela va être encore le cas cette année, à commencer par l’étape d’aujourd’hui qui va nous amener au « Paul Ricard ». 

Pourtant, la journée commence avec une légère angoisse. Comme c’est le cas sur le Tour depuis plusieurs années, ce sont les concurrents engagés en régularité qui ouvrent le bal pour les deux dernières étapes. Le départ est prévu à 6hrs36 pour ce qui nous concerne. Prévoyant, on attend la navette qui doit passer à 5hrs45. Elle n’arrive que 25 minutes plus tard ce qui nous fait rejoindre le parc fermé à 6hrs25. Il nous reste peu de temps pour sauter dans la voiture et rejoindre notre place sur la ligne de départ. Ca commence fort !

Cette matinée nous réserve 2 spéciales : Saint Nazaire le Desert et le Ventoux. La route pour y arriver est superbe et circuler de bon matin dans de telles conditions vous met de bonne humeur.

Pour ceux qui ne connaissent pas, la D135 qui mène jusqu’à St Nazaire le Desert est vraiment splendide et à faire absolument.

On fait le stop traditionnel avant la spéciale, au milieu du village.

 

L’EC9 sera, à mes yeux, la plus belle mais aussi la plus piégeuse de tout le Tour. Beaucoup de passages très étroits, de rochers de part et d’autre de la route, de ponts, d’épingles et de beaux virages. Comme cela a été souvent le cas, on rattrape la Moretti. Mais cette fois ci, ce n’est pas vraiment parce que l’on va trop vite mais parce qu’elle a quelques soucis de carburation. Heureusement, elle finira la spéciale sans trop de casse. Pour ce qui nous concerne, on est trop lent. La prudence et le temps perdu à pouvoir doubler la petite italienne auront eu raison d’une bonne performance.

On repart ensuite direction Bedoin au pied du Ventoux. La route est belle et très roulante et la Lancia roule à merveille.

On arrive au parc fermé dans les temps, prêt à affronter le Géant de Provence. En réalité, on le contourne plus qu’on le gravit. On reprend nos bonnes habitudes en étant trop rapide. Mais j’avoue que la route au revêtement parfait m’a sans doute plus incitée à accélérer qu’autre chose.

Direction maintenant l’abbaye de St Eusèbe où le déjeuner nous attend.

Reste plus qu’à faire les 125km de liaison qui nous relient au Paul Ricard. Il fait beau et on trouve beaucoup de monde sur le bord de la route pour nous encourager. C’est sympa. Les voitures anciennes ont encore un peu d’avenir devant elles.

On fait le plein avant d’arriver au circuit ce qui nous remet un peu de « merdouille » dans le filtre à essence et perturbe la bonne marche du carburateur. On profite des 10 minutes autorisées avant la mise en pré grille pour le nettoyer.

Vient le dernier circuit de ce Tour Auto, la Paul Ricard. C’est Dominique qui s’y colle. On décide de rouler à notre rythme. Ce sera le circuit où on aura la moyenne la plus rapide. On prend 10’’ de pénalité sur les 3 tours chronométrés. Mais on s’est fait plaisir sur une piste magnifique ou seule la longue ligne droite pénalise une voiture comme la nôtre.

La journée s’arrête là puisqu’on mange et loge sur place. Avantage de passer en premier, on pourra voir les plateaux compétitions tourner sur la piste et passer un peu de temps dans le parc fermé.

Petit focus sur la Moretti SS que l’on aura suivi pendant tout ce Tour Auto. Jolie et rare auto.

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