Pour la Grand Prix de 1914, Paul Daimler, fils aîné de Gottlieb Daimler, directeur du développement de la Daimler-Motoren-Gesellschaft, et ses collaborateurs sont confrontés au défi de devoir concevoir un moteur entièrement nouveau. Les nouvelles règles de 1914 limitent la cylindrée à un maximum de 4,5 litres. Les concepteurs de Mercedes décident d'appliquer un principe déjà éprouvé dans les moteurs d'aviation : le moteur à quatre cylindres avec arbre à cames en tête et deux soupapes d'admission/deux soupapes d'échappement par cylindre, possède un vilebrequin à cinq paliers en acier spécial et des cylindres en acier tourné, boulonnés par dessous individuellement dans la culasse, et avec un manchon de refroidissement en acier en tôle soudé sur eux. Le moteur atteint une puissance maximale de 78 kW (106 ch) au régime révolutionnaire de 3 100 tr/min. La voiture de Grand Prix de 1914 est la première voiture de course Mercedes à transmission par cardan, qui est utilisée à la place de la transmission par chaîne jusqu'alors en usage courant.
Le 4 juillet 1914, la Mercedes démarre avec cinq de ces voitures à l'hippodrome de 37,6 km de long près de Lyon, contre une concurrence prétendument de loin supérieure. Malgré cela, Christian Lautenschlager, Louis Wagner et Otto Salzer remportent un succès retentissant, une triple victoire, dépassant même de loin le succès Mercedes de 1908.