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En 1956, une version plus puissante et performante de la Giulietta est proposée : la Veloce ! En course, le succès est au rendez-vous et la Veloce décroche des victoires dans sa catégorie à la Coppa Dolomiti, au Tour de France, à la Mille Miglia et un triomphe absolu à la Coupe des Alpes.
La veloce est une version musclée de la Sprint, elle est équipée d’un 4-cylindres en ligne de 1.3 litre à deux carburateurs double corps Weber DC03 autorisant 80 ch à 6 500 tr/mn et 180 km/h en vitesse maximum dans un premier temps, puis la puissance est augmentée à 90 ch en 1959.
Le moteur possède une culasse et un bloc en aluminium coiffés par une distribution à double arbre à cames en tête, le tout étant entraîné par chaîne. Ses pistons sont bombés pour favoriser la compression. La Veloce est équipée d'une boite mécanique à 4 rapports et celle-ci est synchronisée, ce qui est particulièrement rare à cette période. La puissance est transmise aux roues arrière et assure des sensations maximales derrière le volant. Afin de gagner du poids, de l'aluminium est utilisé pour les ouvrants.
Concernant les suspensions : roues indépendantes à l'avant avec ressorts hélicoïdaux, barre stabilisatrice et amortisseurs télescopiques, essieu arrière rigide avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques. Les freins sont à tambours et sans assistance sur les quatre roues. Il faudra attendre plusieurs millésimes pour que des freins à disques soient montés de série sur les roues avant. Des jantes en tôle de 15 pouces chaussées de pneus 155 HR 15 sont montées de série.
Pour 1959, la série "101" en remplacement des types "750" fait gagner 10 ch de plus sur la Sprint Veloce alors que la Sprint normale passe à 80 ch. La Veloce perd également ses ouvrants en aluminium pour revenir à de l'acier conventionnel.
Au total, 3 058 Giulietta Sprint Veloce ont été produites.
