Lola

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Lola T70

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Lola T70

La Lola T70 est un modèle de compétition développée par Lola Cars en 1965. Lola construit des châssis qui peuvent accueillir différentes motorisations en position centrale arrière, mais la voiture est généralement propulsée par de gros V8 américains Chevrolet, Ford ou encore Oldsmobile, des V8 Aston Martin également se logeront dans la T70 à partir de 1966. La voiture a un énorme potentiel et connaitra un certains succès, mais la concurrence bénéficiait d'une force de frappe bien plus importante, et d'une capacité de réaction face aux réglementation très supérieure.

La Lola T70 reprend en grande partie les conceptions techniques de la Lola GT Mk6, tout comme la Ford GT40.

Avec plus de 100 exemplaires construits, la Lola T70 a connu trois générations : MkI, Mk II, Mk III à toit ouvert, suivi d'un coupé Mk III et enfin des versions Spyder et Coupé Mk III B légèrement mis à jour. La T70 fut remplacée dans la série Can-Am par la Lola T160.

La T70 était très populaire du milieu à la fin des années 60, et de nombreuses années plus tard la magie de cette Lola opère toujours.

 

Origine

Lola a vu le jour en 1958 à l’initiative de l’ingénieur Eric Broadley. Depuis la marque n’a cessé de proposer des véhicules de compétition, dans les plus grandes disciplines internationales : F1, ChampCar, Rallye, Proto, Indy, CanAm, F3000, A1 GP entre autres. Les usines de Huntingdon n’ont cessé d’assembler des châssis et des carrosseries avec pour seuls objectifs :  la performance, l’efficacité et la victoire.

Rapidement reconnue dans sa spécialité, Lola a également servi de base technique pour bon nombre de constructeurs et team privés avec entre autres, Nissan, MG, Mazda, Honda, BMW, Haas, Larousse, Scuderia Italia, Dome, Mitsubishi… et bien d'autres.

La marque se construit une réputation dès ses débuts avec de petits châssis légers équipés de blocs en position centrale avant. En 1962, Broadley va faire parler de lui en développant 3 exemplaires de la GT Mk6, un frêle et léger prototype qui reçoit un V8 289ci Ford. C'est justement cette époque que le constructeur américain cherche une base de travail pour concurrencer les Ferrari au Mans, et rachète deux Lola pour les tester. Le projet GT Mk6 va alors être racheté par la firme de Détroit pour près de 1 700 000 $ via un partenariat avec Lola, et finalement devenir en 1964 la légendaire Ford GT40.

Broadley ne compte pas s’arrêter là, renforcé financièrement par les contrats avec Ford, il est alors très désireux de conserver une certaines indépendance vis à vis de Ford. Il ressort alors sa planche à dessin en 1965, libre de toutes les contraintes imposées, et le premier prototype de la T70 voit le jour. 

 

Caractéristiques 

L’aérodynamique n'en est encore qu'à ses débuts, mais on observe déjà des lignes très moderne sur cette voiture, notamment à l'arrière où la carrosserie se relève, un dessin qui amorcera l'usage à venir des ailerons arrières. 

Sous la carrosserie en fibre de verre, le châssis a été spécialement étudié pour pouvoir recevoir un V8, la structure était de type monocoque, et non plus tubulaire.

A ses début, la Lola T70 était animée par un V8 Chevrolet de 5,4 ou 6,2 litres, associés à des boites de vitesse 4 ou 5 rapports. C'est cette motorisation Chevrolet qui sera la plus prolifique, amenant Lola à remporter le titre Can-Am en 1966.

Pour 1967, Lola met au point la Mk III à carrosserie fermée. Equipée dans un premier temps d'un V8 Aston-Martin qui se révèle peu fiable, la T70 se dote une nouvelle fois d'un V8 Chevrolet, d'une cylindrée de 5.7 litres qui délivre autour de 500 ch.

 

Compétition 

A l'époque les Ford GT40 et les Ferrari se concurrencent sans ménagement en Europe avec des budgets démentiels. Lola fera alors le choix de se concentrer sur les compétitions américaines en s'engageant en Can-Am. 

Le premier succès de la Lola T70 fut la victoire de Walt Hangsen lors du Grand Prix de Monterey sur le circuit du Laguna Seca, le 17 octobre 1965, avec une T70 à moteur Ford appartenant à John Mecom.

En 1966 la MKII est engagée dans sa configuration barquette. Au volant d'une Chevrolet T70, John Surtees remporte 3 des 6 courses du championnat CanAm et la décroche le titre. Cette même année, Dan Gurney remporta également une course Can-Am sur une Lola, ce fut d'ailleurs le seul à pouvoir s'imposer avec une T70 moteur Ford cette saison là.

En 1967, c’est au tour de la MKIII de concourir, la voiture s'équipe d'un nouveau toit mais ne réussira malheureusement pas à réitérer son exploit en Can-Am, cette année là personne ne rivalisa avec la nouvelle M6 McLaren. Une seule victoire sera obtenue en Can-Am à Las Vegas. Le V8 Aston Martin était malheureusement très peu fiable et ne terminera pas la saison, très vite remplacé par un moteur Chevrolet. Un coupé propulsé par Aston Martin sera également engagé par Lola pour Le Mans en 1967, mais malgré des pilotes tels que John Surtees ce fut aussi un échec, toujours en raison de la fiabilité du moteur.

En 1968 le règlement change, les cylindrées sont limitées à 3.0 L, sauf pour les voitures produites à moins de 50 exemplaires, qui peuvent exceptionnellement conserver des cylindrés de maximum 5.0 L, une exception qui a permis aux Ford GT40 et Lola T70 très populaires mais obsolètes, de continuer à courir. L’année suivante, cette exception à la règle n'est plus valable que pour les productions s'élevant à maximum 25 modèles, les pointures de la catégorie commencent alors à s'engager, et la Lola devra faire face entre autres aux Porsche 917 et Ferrari 512. Ce contexte défavorable finira finalement par pousser la Lola T70 à la retraite.

La voiture ne remportera pas d’autres titres, mais son palmarès compte quand même 3 victoires au RAC Tourist Trophy, 2 aux 6h de Watkins Glens, et un doublé retentissant aux 24h de Daytona en 1969.

On compte aussi à son actif des apparitions célèbres au cinéma. Le crash mythique de la Porsche 917 et de la Ferrari 512 dans le film « Le Mans » de Steeve McQueen, utilise en réalité 2 Lola T70 re-carrossées. Des châssis Lola ont été déguisées en Porsche 917 et Ferrari 512S pour le tournage de l'accident. Il est affirmé que le châssis T76 / 141 initialement mis en campagne par Ulf Norinder et Jo Bonier a été utilisé pour la Gulf Porsche accidentée. 

 

Répliques

Une entreprise britannique, Gardner Douglas, produit la T70 Spyder avec un style inspiré de la voiture Lola et utilisant un châssis tubulaire à structure spatiale avec des panneaux en GRP.

Une autre société britannique, Broadley Automotive, fabrique des répliques T70 Mk3B en utilisant des moules et des dessins originaux. Si authentiques qu'elles ont obtenu les passeports techniques historiques (HTP) de la FIA, un certain nombre de ces Broadley T76 peuvent être vus en course dans le championnat FIA Masters Historic Sportscar, où elles concourent régulièrement aux côtés des T70, Ferrari 512 et Porsche 917.

Une société américaine, Race Car Replicas, produit une réplique d'aspect authentique des MkII et MkIIIB T70 en utilisant un châssis monocoque en aluminium .

Une société sud-africaine, Universal Products, produit une version tubulaire châssis-châssis, revêtue d'aluminium, du T70 MkIIIB.

Le constructeur automobile suisse Sbarro a produit lui 13 T70 MKIII.

En 2005, Lola Cars a annoncé une renaissance du T70 MkIIIb dans "une série de continuation authentique et limitée", mais le projet n'a pas pu voir le jour avant la disparition de Lola Cars en 2012.

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