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En 1976, Paolo Stanzani a été chargé de préparer deux exemplaires spéciales de la LP400 avec des moteurs de plus de 400 ch. La première voiture (n° 188) fut livrée à un client italien avec une finition rouge vif et un intérieur noir, mais la seconde, avec une finition Bugatti bleu clair brillante, avec une sellerie en cuir naturel, des jantes dorées et des rayures à picots, devint la célèbre Walter Wolf Countach. Cette voiture emblématique, n° 202, a été récemment restaurée par l'usine et elle porte encore ces couleurs d'origine. Ces deux voitures seraient considérées comme les prototypes de ce qui sera plus tard la Lamborghini Countach LP400 S.
Alors que Lamborghini produisait les LP400, quelques défauts récurrents ont poussé Lamboghini à améliorer la LP400 et corriger ainsi ces petits soucis. La LP400 S fait donc son apparition en 1978, quatre ans après l'arrivée de la LP400. L'un des changements les plus importants sont l'augmentation de la taille des pneus Pirelli. Plus larges, ces derniers permettaient une meilleure exploitation des 375 ch. La géométrie de la suspension a dû être refaite pour faire face aux nouvelles roues, de même que les ailes ont été élargies.
Lorsque Walter Wolf achète sa 3ème Countach personnalisée, il a convaincu Lamborghini SpA de se pencher sur la commercialisation de "ses" modifications. Cela s'est fait progressivement, avec l'augmentation de la demande pour les LP400 S. Lamborghini SpA a fini par proposer l'option de l'aileron à la Walter Wolf. Si la Countach était désormais moins aérodynamique, elle était encore plus agressive. Par les suite, la suspension a ensuite été relevée de trois centimètres, parce que la plupart des clients ont endommagé le profond spoiler avant, en frappant le trottoir avec
Toutes ces modifications, ainsi qu'une légère diminution de la puissance moteur à 352 Bhp, pour rendre le Countach plus facile à manier, rendaient le LP400 S plus lent que le LP400.
Il est à noter cependant que certains modèles LP400 S avaient encore le moteur LP400 d'origine avec 375 ch ; les carburateurs Weber d'origine avec les arbres à cames à grande levée et une compression plus élevée, sans équipement antipollution.
Le tableau de bord a également été modifié, et des instruments Jaeger plus grands (la LP400 utilisait des instruments Stewart Warner) ont été installés. Le toit a été relevé de trois centimètres supplémentaires à l'intérieur, à partir du châssis n° 1121312, pour améliorer le confort des conducteurs de plus grande taille. Mais il se trouve que beaucoup de personnes de plus de 180 cm ne pouvait pas monter à l'intérieur de l'habitacle.
La Series I
La Série I, dont une cinquantaine seulement ont été construits, se distinguent par les roues Campagnolo Bravo plus larges, affectueusement surnommées "cadrans de téléphone" en raison de leur style particulier et du réglage inférieur de la suspension. Le dernier châssis de la Series est le numéro 1121100. Les premières voitures de la première série utilisaient de petits indicateurs de tableau de bord Stewart-Warner, qui ont été remplacés par des versions plus grandes au milieu de l'année 1979. Les premières voitures de 1978 avaient le volant original, non rembourré, du LP400, tandis que les voitures suivantes utilisaient un style différent, rembourré.
