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Ferrari 330 GTC - Coupe

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1966

Ferrari 330 GTC 

La 330 GTC Coupé a été dévoilée au Salon de Genève 1966, en complément de la gamme Ferrari de série. Elle a été conçue par Pininfarina, et assemblée dans leur usine de Turin, avant d'être livrée entièrement morcelée à Ferrari pour le montage des composants mécaniques.

Carrosserie

La carrosserie à l’avant du pare-brise rappelait fortement la 500 Superfast. Fait inhabituel chez Ferrari, la 330 GTC arborait un écusson « 330 » sur le coffre. Auparavant, peu de véhicules affichaient un écusson désignant leur modèle. Seuls les modèles « Speciales » y avaient droit. La partie avant comportait une grille de calandre fine et ovoïde. Les phares étaient placés dans un léger renfoncement sur l’avant des ailes sur lesquelles, encadrées sur trois côtés par de fines bandes brillantes, se trouvaient trois sorties d’échappement. Associées à une poupe utilisée pour la première fois sur les 275 GTS, ces caractéristiques permettaient d’obtenir un design harmonieux et léger intégrant des demi pare-chocs tout en finesse de chaque côté. Les montants de l’habitacle étaient très fins, ce qui donnait une impression d’espace à l’intérieur ainsi qu’une excellente visibilité. Le design, propre à ce modèle, a ensuite été repris sur la 365 GTC.

La carrosserie était montée sur un châssis en acier tubulaire d’un empattement de 2 400 mm portant la référence 592. Tous les véhicules étaient numérotés selon la séquence de chiffres impairs des routières. L’agencement principal était très similaire à celui de la 275 GTB produite à la même époque, car la conception mécanique était quasiment identique. Les dimensions des jantes standard étaient de 7 x 14 pouces, accompagnées de pneus de 205 x 14 pouces. Elles adoptaient un design en alliage élégant et épuré à dix trous avec papillon central (moyeu Rudge), similaire à celui utilisé sur les modèles sportifs de compétition Ferrari de l’époque (des jantes à rayons Borrani étaient proposées en option). Tous les modèles de cette série étaient équipés de quatre freins à disque Girling, avec un frein à main actionnant des étriers distincts sur les disques arrière.

Moteur

La 330 GTS a hérité du même moteur que la 275 GTB, dans une version plus imposante, qui présentait des caractéristiques presque identiques à celles des moteurs des dernières 330 GT 2+2 : un V12 doté d’un seul arbre à came en tête par rangée et d’un carter humide, portant la référence 209/66, d’une cylindrée de 3 967 cc et d’un rapport alésage/course de 77 x 71 mm.

Développant 300 bhp, il était équipé d’une rangé de trois carburateurs double corps Weber 40 DCZ/6 ou 40 DFI/2 et d’un distributeur à deux bobines monté à l’arrière. Les seules modifications significatives apportées aux caractéristiques mécaniques pendant la production étaient les suivantes : remplacement de l’unité d’origine du châssis 09839 par deux radiateurs d’huile, ajout d’un système d’alimentation modifié et d’une boîte de vitesses recouverte de molybdène, avec les anneaux de synchronisation issus du châssis 09939. La 330 partageait la même transmission et la même suspension arrière que la 275 GTB produite après avril 1966 : deux points de montage moteur et deux points de support essieu, avec un tube à couple rigide connectant ces éléments pour former un bloc solide.

La boîte de vitesses 5 rapports était de type 592/1369, avec une suspension arrière indépendante à ressorts hélicoïdaux et triangles, et des amortisseurs Koni. La suspension avant indépendante était constituée de triangles de différentes longueurs, de ressorts hélicoïdaux et d’amortisseurs Koni. La direction non assistée utilisait des vis et des galets.

Intérieur

Côté conducteur, un élégant volant Nardi à trois branches cerclé de bois faisait face au combiné d’instruments, qui ressortait du tableau de bord et abritait le compte-tours et le compteur de vitesse. Trois cadrans plus petits indiquaient la température de l’eau, la température de l’huile et la pression de l’huile en blanc sur fond noir. Le tableau de bord comportait également au centre trois autres cadrans (jauge de carburant, horloge et ampèremètre) et côté passager une boîte à gant éclairée verrouillable.

Le combiné d’instruments et le tableau de bord arboraient un placage en teck, avec dans le bas un rembourrage en cuir identique à celui du dessus. La console centrale, dont la partie inclinée comportait des appareils de commande, des ventilations et un autoradio, courait du tableau de bord jusqu’à la cloison arrière en passant entre les sièges. La partie avant comportait un levier de vitesses chromé sans soufflet avec un pommeau en plastique noir, un cendrier à couvercle chromé et un allume-cigare, juste devant les commutateurs des vitres électriques placés sur la partie inclinée.

En un peu plus de 2 ans, 598 exemplaires ont été produits avec une configuration pour la conduite à gauche et à droite et des numéros de châssis compris entre 08329 et 11613 (à l’exception des prototypes). Beaucoup considèrent que la 330 GTC était à l’époque l’un des meilleurs véhicules de sa catégorie. Outre ses lignes élancées, elle alliait puissance et raffinement, couple généreux, commandes simples d’utilisation, compartiment à bagages spacieux, excellente visibilité et doux ronronnement d’un V12.

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