"Spyder" est un nom lourd de sens au sein de la famille Porsche. À l'image de "Carrera" ou des deux lettres "RS", il tirent ses origines de la course automobile, omniprésente dans l'ADN de la firme allemande. C'est le 550 Spyder qui introduit ces lettres, en 1953. Devenue l'une des figures les plus emblématiques à l'image de son palmarès et des prix qu'elle peut aujour'dhui atteindre, la 550 Spyder est sans doute l'une des sept merveilles que Porsche a construites. Alors, quand ce dernier décide de sortir ce nom des placards, le tout doit être tourné autour d'une seule philosophie : la légèreté.
Le 550 Spyder ne pesait que 600 kg. Le principe était simple, supprimer le superficiel, ne garder que l'essentiel. C'est exactement ce que Porsche fit avec le Boxster Spyder 987.
Oubliez donc tout ce que vous aviez en tête avec le Boxster. Le Spyder affiche un poids de 1275 kilos. Pour arriver à ce résultat, Porsche fit tout son possible. L'aluminium est utilisé pour les ouvrants, portes et capots. Les jantes sont mises au régime et au diable la capote électrique. Un système manuel astucieux, d'une facilité déconcertante vous permet d'ôter ou installer ladite "capote" en deux parties ultra légère. Que c'est bon de ne retrouver que l'essentiel dans une auto moderne.
Évidemment, que serait-ce la légèrté sans sportivité ? L'un ne va sans l'autre. Le Boxster Spyder là encore, est pensé dans ce sens. Châssis sport abaissé, suspension sport revisitée et autobloquant de série, elle est taillée pour la performance et les sensations. Véritable Boxster Lightweight (si l'on est fan de 2.7 RS) ou Clubsport (pour les fans de 968), le Boxster Spyder est dans un autre monde, celui qui ravit les accros du bitume et les mordus de sensations. Son tranchant, sa maniabilité et sa vivacité en font une machine à réveiller les sens. Elle révèlera votre instinct de pilote. À CONSOMMER SANS MODÉRATION.
