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Mercedes-Benz W113 Pagode - 250 SL

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1966

Histoire de la Mercedes 250 SL Pagode

L’histoire nous ramène au début des années 60, au moment où Mercedes du remplacer ses mythiques 300SL et 190SL. Encore une fois, la tâche n’était pas évidente pour celle qui devait succéder à la génération W198. Pour les ingénieurs le cahier des charges était complexe. Créer une auto aussi désirable que son aïeule, fiable, et plus confortable afin séduire le marché nord-américain. Bien évidemment, les allemands restent pragmatiques, alors pour une auto dont la diffusion serait relativement faible, hors de question d’exploser les coûts de développement. Pour ce faire, la base devait impérativement être celle de la berline luxueuse type W108. Que ce soit pour les mécaniques, les trains roulants et de nombreux éléments ! On ne va pas se le cacher, l’histoire démarrait mal pour un cabriolet dit sportif et léger.

Mais c’était sans compter sur le coup de crayon génial d’un certain Paul Bracq (élève de l'école Boulle), ainsi que le travail d’une équipe d’ingénieurs talentueux. D'ailleurs, en général, les allemands attribuent la ligne à un certain KJarl Wilfert! Tous travaillèrent de concert pour produire un cabriolet à la coupe magistrale, confortable et d’avant-garde. Ainsi la nouvelle génération de SL fut présentée à Genève en 1963, et c’est grâce à son hard-top concave (fruit de l’ingénieur Béla Barény) qu’elle obtiendra le surnom de « Pagode ». Ce hard-top, au demeurant fort élégant, se révèle très pesant à manipuler... et pas simple à stocker!

Stricte deux places de série, il existait, comme pour la 230 mais pas la 280, un troisième siège transversal en option.

Quelques mois plus tard la nouvelle venue sera enfin disponible sur les routes dans sa version 230 équipée d’un 6 cylindres de 2,3L pour 150ch. Quelques années plus tard, en 1966 apparaîtra la furtive 250SL. Cette fois la cylindrée passait à 2,5L, mais la puissance restait inchangée. Seul le couple fut revu à la hausse. Cette version apportera avec elle un train arrière optimisé, un réservoir à la capacité augmentée, ainsi qu’un freinage par quatre disques.

Malheureusement sa carrière fut de courte durée. La mécanique n’était pas réputée pour sa fiabilité, et n’apportait pas grand-chose de plus que la 230SL. C’est ainsi qu’après deux ans et 5196 unités vendues la 250SL quitta la scène. Entre temps chez Mercedes on avait pas chômé, et la 280 SL plus mature, fiable, et performante, était entrée en production. La puissance et l’agrément progressaient réellement grâce à son six cylindres de 2,8L développant 170ch. Ce sera cette version qui tirera la pagode vers le succès commercial, malgré son tarif proche d’une 246 Dino, et une sportivité oubliée. Avec 23885 exemplaires écoulés jusqu’à la fin de série en 1971 ce fut la version la plus vendue. Bilan des courses la série W113 fut largement à la hauteur de son aînée. Certes le pedigree n’est pas le même, mais sur le plan commercial, avec ses 48912 unités écoulées la Pagode fut un véritable succès.

Source : https://newsdanciennes.com/2019/06/07/essai-mercedes-pagode-280-sl-trop-confortable-pour-une-sport-leicht/

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