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Ferrari 195 S - Touring Barchetta

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1949

Ferrari 195 Sport Touring Barchetta

La Ferrari 195 Sport Touring partage la même carrosserie que les 166 MM habillées par Touring. Dans sa version "Barchetta", elle n'a été produite qu'à deux exemplaires. 

En tout, quatre Ferrari 195 S ont été produite par Ferrari.

Châssis 0022M

Ce châssis 0022M est sorti le 27 juillet 1949 de l'usine Ferrari. Née 166MM elle fut équipée d'un moteur type 195. En 166MM elle a remporté la Coppa Gallenga - Rocca di Papa hillclimb avec Giannino Marzotto en 1949. Elle a débuté sa vie de 195 S lors du Giro di Sicilia le 2 avril 1950, toujours entre les mains de Marzotto, où elle abandonna. En juillet 1950, elle fut acquise par Elio Checcacci qui l'engagea à de nombreuses épreuves, terminant notamment deuxième à Firenze en 1951. Il l'a confia à Clemente Biondetti qui remporta sa classe à Boavista lors du Grand Prix du Portugal et à Vila Real. Enfin Emelio Nocentini remporta la Coppa Montenero en 1952 pour la dernière course officielle de 0022M. Elle réside désormais au USA. 

Châssis 0038M

0038M est née comme 166MM mais équipée dès le début d'un moteur type 195. Elle fut engagée pour sa première course au Giro di Sicilia, pilotée par le grand Alberto Ascari et Ettore Salami. Elle abandonna tout comme sa jumelle 0022M. La suite fut bien plus glorieuse : elle termina seconde des Mille Miglia 1950 avec Dorino Serafini et Ettore Salami, avant de remporter le Grand Prix du Luxembourg puis le Giro Toscana. Après un abandon aux 24 Heures du Mans, pilotée par Luigi Chinetti et "Heldé" Dreyfus, elle empocha une troisième place aux Coppa d'Oro delle Dolomiti, une victoire au Giro delle Calabri, puis une nouvelle troisième place à la Coppa Adriatica avant de remporter le prestigieux Daily Express Trophy à Silverstone, pilotée par Alberto Ascari. 

Louis Klemantaski raconte une histoire évocatrice de sa rencontre avec Ascari à son retour de Silverstone : 

"Nous avons bu un verre ou deux sur le bateau, et Ascari demanda : " Comment puis-je me rendre à Londres ? Je ne connais pas du tout la route. Je lui ai proposé de lui dire comment s'y rendre. "Veux-tu venir avec moi ?" dit-il. Après avoir passé la barchetta à la douane et tout ça, Ascari me demanda : " Oh, vous conduisez du mauvais côté de la route ici, voulez-vous m'emmener à Londres ?"

J'ai trouvé la Ferrari une voiture charmante. Très vite, je roulais à 90 milles à l'heure - il n'y avait pas beaucoup de circulation à cette époque et on pouvait faire ce genre de choses puisqu'il n'y avait pas de limite de vitesse - du coin de l'œil, je pouvais voir Alberto s'agiter. Je me disais que je ne faisais rien de dangereux. Finalement, je le regarda d'un air curieux, et il me montra du doigt le levier de vitesses et leva cinq doigts. Je n'avais jamais atteint la cinquième ! Cinq rapports, ce n'était pas une chose normale à l'époque. Je l'ai donc enfin mis en cinquième vitesse et il s'est vite endormi. Nous étions de grands amis depuis toujours."

La fin de la saison 1950 est marquée par trois autres victoires ainsi qu'une seconde place en course de côte. Après une deuxième place au Giro di Sicilia entre les mains de Pietro Taruffi, elle passa entre les mains du grand Jose Froilan Gonzalez, qui l'équipa d'un moteur 212 et une carrosserie Vignale. Il remporta le Grand Prix de Cuba en 1955. Ces dernières années, elle passa quelque temps au Japon avant de changer de mains en 2013 via la vente de RM Sotheby's à Monterey pour la somme de 3,08 millions de dollars. 

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